Vendredi 10
juillet 2015 . Arrivée
à Rioumajou à 7h30. Montée raide dans la forêt,
ensuite plus doux. Poteau indicateur pour le Pla du Plan, mais le chemin
qui arrive de gauche doit bien aboutir au col de Caourére, non
? Au premier petit col barré d'une croix jaune prendre la croupe
de gauche. Au 2e petit col monter le pierrier tout droit. On traverse
une grande combe, il faut grimper à la crête en face. La
croix 327 est bien indiquée par 2 piquets métalliques.
Ne pas perdre de
niveau pour éviter une barre rocheuse. La
frontière tourne au nord. Une sente coté français
permet de contourner l'obstacle suivant La croix 328 est sur la pente
d'arrivée au col.
Descente par un
chemin bien net au début puis qui disparait. On en trouve un
autre (peut être le même) marqué bleu qui nous conduit
bien sûr au poteau indicateur.
Pas de conseil
particulier
Samedi 11 juillet
. Nuit à Loudenvielle à la maison d'hôtes "les
noisetiers". Bon accueil, bonne table, bon plan. Voiture jusqu'au
Pont du Prat 1229m. Chemin vers le Port de la Pez. Une seule difficulté
dans la brume: traverser le ruisseau de la rive gauche à la rive
droite...au bon endroit. Ensuite les cairns nous amènent jusqu'au
pied des lacets. C'est un passage pénible dans les avalanches de
pierres. Le col au dessus à 2451m . La montée des lacets
est plus facile. 3h pour arriver au cable au bout duquel se trouve la
croix 329. Aucune difficulté, ce cable n'est d'aucune aide.
La
descente est beaucoup plus périlleuse. L'herbe est humide, et l'à
pic est stressant. Il faut être prudent. Retour dans le brouillard.
Le
conseil : a la descente un chemin très bien cairné vous
tente en restant sur la rive droite. Il va se perdre et vous avec. Il
faut repasser rive gauche ...au bon endroit.
Retour
dans la vallée. Les granges ont été restaurées
avec goût et modération. Toutes les granges! c'est
une réussite rare.
Les deux bornes
330
Eh
oui il
y en a 2. La première à Anes Cruses (Aygues Tortes en français)
avait été oubliée donc on avait gravé une
nouvelle au col de Clarabide. Quand l'originale a été retrouvée
on n'a pas effacé la seconde. Il faut donc voir les 2 .
Lulu-taxie a repris
son emploi de grand-mère; ce sera donc des aller-retours. Bayonne,
tunnel d'Aragnouet, tourner à Salinas, vallée de Chistau.
Très belles falaises d'escalade dans lesquelles on distingue et
entend les cordées. On traverse Le Plan et piste carrossable de
11 km pour le refuge de Viados.
Jeudi 22juillet
. 7h. Montée rapide au col d'Aygues Tortes. D'abord GR puis HRP
bien marqué. Iris . Pierrier comme d'hab. La croix est au centre
du col .Descente rapide : 5h.total .
Voiture jusqu'à
Benasque. Beau défilé après Campo, mais spectacle
aussi quand 2 poids lourds doivent se croiser. Parking de la vallée
d'Estos et montée au refuge retardée par 900 vaches et veaux
environ (dixit) qui changent de zone de pâturage le même jour,
toutes ensemble. Un encierro interminable et bruyant. Au total 8h de marche
sans trainer.
Vendredi 23 .
6h30. Remonter
le GR pendant 1/2h puis plein nord après le torrent. Pas de chemin
véritable, peu de cairns efficaces. Au bout de la vallée
2 cols. A droite le beau n'est pas le bon. Le Clarabide est le déchiqueté
à gauche. Pierrier bien sûr et névé.
Descente prudente
dans les pierres et herbes glissantes. GR. Retour au parking à
13h.
Le conseil
: la solution la plus élégante, et de loin, c'est celle
proposée par Eef Berns (in "bordermarkers des pyrenees").
En une seule journée ; départ et arrivée au même
endroit, Parkind Estos. GR jusqu'au HRP; montée à Aygues
Tortes ; traverser jusqu'à Clarabide et retour en 9h. Mais il faut
emporter tout son album de photos !
Le conseil supplémentaire
: c'est de dormir au retour au refuge d'Estos ; la balade devient beaucoup
plus confortable.
Borne 331
col de la Glère
Samedi 18 juillet
2015 . Nous sommes à l'Hospice de France dès 9h. "Chemin
de l'Impératrice" jusqu'au cirque de la Glère. Là
je fais ma bétise journalière et je les fais monter 200m
inutiles. Gégé nous remet sur le bon chemin. Montée
en lacets longue mais progressive jusqu'au pierrier. Lui, il est de la
catégorie "très désagréable", il
monte en zig-zag et n'en finit pas. Si ! il bute sur un névé
vierge qu'il faut traverser en sa partie la plus étroite. Il faut
donc grimper le pierrier hors piste. Ca déboule de tous cotés,
même de gros blocs. 4
ou 5 derniers lacets pour arriver au col de la Glère. Le col est
en 2 parties séparées par une combe. La croix 331 est sur
le versant est de cette combe, plus près du 2e col... on le cherchait
versant espagnol.
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Retour par le même
chemin. Au total 8h de marche ! Georges Véron donne la balade pour
5h45! Il faut faire un peu d'arithmétique : 1h pour les 200m inutiles
avec la descente difficile, 20 minutes pour la traversée pierrier-névé,
20 ' pour la recherche de la croix, 20' pour la traversée névé-pierrier.
Soit : 8h - 60' - (20' x3) = 6h . Etant donné l'âge du capitaine
on est dans les temps. En résumé la Glère c'est la
galère. Oui, je sais , ç'est bon. Je savais que vous réagiriez
comme ça.
Nuit -pour ceux qui
peuvent dormir- en dortoir à l'Hospice.
Le conseil: Sur
la carte le trajet semble plus court depuis Bénasque.
Borne 332
port de Venasque
Dimanche 19 juillet
. Départ 7h30. Montée à l'ombre pour commencer.
Embouteillage au port. C'est une sortie de métro à l' heure
de pointe. Il faut (presque) organiser un sens de visite! On avait prévu
de faire les 333 et 334 mais on préfére décamper.
On le regrettera certainement.
De retour au parking
les voitures tournent espèrant que quelqu'un s'en aille
pour pouvoir se garer.
Le conseil: Il
fallait faire au moins les 333 et 334 (et descendre à l'Hospice
par les 335 à 340..si on a une bonne forme.)
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