De
570 à la 602
Bornes 601
10 janvier 2015 . Il a fallu convaincre le DDP qu'on pouvait faire
de la montagne en janvier. Pas facile. Il suffisait de choisir le bon
endroit sans neige et une période de beau temps. Départ
de Bayonne à 10 h, à 15h on est au Can Mariano au dessus
de Cerbère. La piste vers la mer nous amène à la
croix 601, la borne 601 bis est juste un peu plus bas.
A Cerbère pas de restaurant ouvert, à Portbou c'est trop
triste on pousse jusqu'à Llançà où il y a
1 hôtel : la Goleta et 1 resto : la Gavina ouverts.
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De la borne 591 à la 600
11janvier
. A 9h la taxie nous dépose au col de Banyuls en passant
par Garriguella. Croix et borne 591 au bord de la route. La 592
le long de la piste ; On contourne la première montée
par la gauche. On contourne aussi le Puig de la Calma par la gauche
pour arriver à un dolmen dans les ronces non indiqué sur les cartes.
Arrivée au Coll del Torn il faut chercher la croix 593 au
raz du sol elle aussi entourée de ronces. Contourner le Ras de la Perdiu
par la droite. Ensuite on a le choix contourner une nouvelle fois
ou monter ; on choisit de monter au Puig d'en Jorda. La croix
594 est au col de Teixo sur la paroi rocheuse à l'ouest.
Le chemin est toujours bien marqué, la croix 595 est au col
suivant sur un rocher à l'est. La borne 596 . On voit de
loin la 597
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Le vent s'est
levé et commence à forcir. Pour ne pas geler sur place
en attendant le guide qui est toujours derrière, les premiers
décident de poursuivre puisque le chemin est toujours très
bien indiqué par de jolies marques jaunes bien nettes...Ils
vont se retrouver en haut de la Torre de Querroig, pas du tout dans
la bonne direction. S'ils continuent ils vont aboutir au Cap de Peyrefite. (Ils l'ont fait!) |
L'explication
est arrivée plus tard : il y a plusieurs itinéraires
et tous sont signalés par les mêmes jolies marques jaunes !
Bougrement astucieux pour égarer les randonneurs transis ,
abrutis par un vent fou furieux. Il était annoncé à
80 à l'heure, il ne fait pas le double mais presque. On marche
penchés contre le vent de coté pour éviter d'être
déséquilibrés si bien qu'en dehors des rafales
on risque ...d'être déséquilibrés. La poursuite
en crête sera prudentissime.
Croix 598 et
un autre dolmen au col de la Farella. 599 et la 600 au Can Mariano
où on retrouve la taxie.
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6H
de marche 10 bornes c'est une bonne récolte.
Retour à la Goleta et repas à la Gavina.
On a oublié de parler du paysage. C'est coquet, parfois beau
quand la vue est dégagée sur la mer avec les criques
et tout ça mais c'est pas le Pays basque, ça manque
vraiment de verdure et... d'oiseaux ; c'est bizarre ce manque
de volatiles
de la borne 583 à la 591
12 janvier
. Llançà, Figueres, la Jonquera et le col du Perthus.
On tourne au parking direction Puig Neulos. Après le gîte
du GR10 une barrière nous interdit de continuer. Lulu-taxie
va retourner et venir nous chercher au col de Banyuls à 16h.
On monte jusqu'au GR. Suivre la clôture jusqu'au portail. Un chemin non indiqué sur la carte nous fait éviter
le pic. Il passe à coté d'un puits à neige
du 17e siècle et nous mène à la borne 583 avant
le refuge en béton. On retrouve le GR 10. Belle forêt. Clairière. Nouveau bosquet dans laquelle se trouve
la 584 à 30-40m au sud du sentier. La 585 est visible sur
un rocher à droite avant la montée au Puig de las
Busses. La croix 586 est gravée sur une pierre plate et regarde
au zénith .
Le GR
s'écarte et revient sur la frontière. Après
le Puig des 4 Termes il s'écarte à nouveau, il
faut l'abandonner pour chercher la croix 587 sur un monticule
qui sépare le col en deux. La croix 588 est au raz du
sol, pas facile à trouver. Croix 589 gravée face
est du roc de Sta Eulalia. A l'horizon le Canigou. |
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C'est ici
que ça se complique. Le GR continue à l'est abandonnant
la frontière qui change de direction vers le sud. Impossible
de passer par les crêtes vraiment trop aériennes. Il faut aller tout droit chercher un chemin marqué en
jaune sur la pente française. On conseille de ne pas
s'aventurer avant de l'avoir trouvé. Il semble descendre
trop bas, ce n'est qu'une impression ; il va remonter
dès les difficultés passées. Il est au
début un peu difficile à suivre, ne pas le perdre. Ensuite très net mais aussi très ardu :
cailloux dressés, marches délicates et surtout
pente très prononcée et dangereuse. La borne 590
impossible à rater. La descente continue toujours aussi
pénible. Heureusement temps sec, pas de glissades. Arrivée
au col de Banyuls à16h5. 6H30 de marche et 8 bornes encore
une bonne journée. Goleta et Gavina. |
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De la borne 582 à la 569
13
janvier . Même
approche que la veille, mais sur la route du pic Neulos on
emprunte une piste qui nous monte au collado del Pla de l'Arca.
Borne 581. On continue à pied sur la piste française.
On aurait pu aller jusqu'au prochain embranchement en voiture
on aurait économisé 20' de marche. Donc piste
de droite (sur la carte il y a des chemins un peu partout)
sans dévier jusqu'au Coll Forcat. Il faut un peu chercher
la croix gravée horizontalement sur un rocher. Retour
jusqu'à la borne 581 et descente à la première
épingle à cheveux. Il y a une grosse citerne
d'eau, le chemin est derrière. Il conduit sans problème
à la borne 580 un peu pyramidale. Ensuite des travaux
de déboisement ou de nettoyage ont chamboulé
tout le circuit. Normalement il faudrait trouver un chemin à droite. Pas trouvé. C'est
là que le GPS nous sauve. La pyramide 579 est pourtant
très haute dans les chênes lièges. 579
bis. Pyramides 578 et 577 bis sur le coté gauche du
chemin qui nous fait déboucher au parking. On va chercher
la 577 dans la rue près du « quartier espagnol ».
La
taxie nous attend au restaurant, il faut traverser le
Perthus et ça c'est quelque chose ! Une ambiance
insolite, énigmatique, douteuse. D'abord il y
a le trottoir français et le trottoir espagnol.
Coté français toutes les boutiques sont
fermées sauf la pharmacie, coté espagnol
ça rutile comme à Ibardin. On propose des
vêtements griffés Saint Laurent, Boss, Lacoste
... des sacs Vuitton, des parfums de toutes les marques,
des montres à la sauvette, mais le malaise est
ailleurs. Dans les rues secondaires, aux carrefours,
des hommes immobiles vous regardent passer. Apparemment
nos sacs à dos nous classent dans une catégorie
inintéressante. Personne ne nous aborde pourtant
ils font le pied de grue pour quelque chose. De toutes
les façons ils n'ont rien à craindre (si
ils ont quoi que ce soit à se reprocher) les policiers
français ne patrouillent que sur le trottoir français.
On se croirait à Tanger (quelques rares espagnols)
dans un film de drogue ou d'espions .
Après le repas (on mange mal dans tous ces villages douaniers) on descend aux piliers frontières
574 et 575 à l'ancienne douane pour constater qu'il
est impossible de monter à la 573.
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Il
faut donc se faire porter par la taxie toujours allègre,
vers le fort de Bellegarde. En montant au fort il faudrait
trouver un chemin qui suivrait une courbe de niveau à
la hauteur de la 573. Il n'y en a pas. On finit par prendre
un chemin à droite fermé par une chaîne,
ignoré de la carte et du GPS. Il contourne le fort
et se dirige vers le fortin. La 570 est derrière
sur un chemin de rando balisé ...en jaune comme d'habitude. Les
pyramides 571 et 572 sont sur la gauche. Ensuite le chemin
remonte pour rentrer dans les murs du fortin, donc trop
haut ; et de là impossible de descendre dans
la pente beaucoup trop aiguë. Va t on abandonner ?
On redescend à la 572 et 5m plus bas Gégé
remarque, ou plutôt invente, une sente qui irait
dans le bon sens et qui finit par se reveler être
cairnée et nous mène à la 573 !
Il suffit de revenir à la 570 et continuer jusqu'au
cimetière où se trouve la 569 et où
nous attend la taxie sans laquelle nous aurions mis 4
ou 5 jours de plus pour faire nos 33 bornes. |
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5h30
et 12 bornes + 2 romans + visites d'églises romanes
pour la taxie.
On décide de dormir à Argelès sur
mer. Une station balnéaire en hiver c'est triste, ici c'est cafardeux à vous foutre le bourdon.
Un tour sur la plage, silence total pas de vague, pas
le moindre clapot ; la mer est morte. Espérons
qu'elle ne ressuscite
pas trop vite, nous avons rendez vous à 10h30
pour la 602.
la borne 602
14
janvier
. A 10 h nous sommes à Cerbère.
Nous attendons M Pierre OHMS qui doit nous amener en
bateau à la Cova Foradoda. Dans le port il n'y
a que 2 barques. On parie pour la bleue. C'est la bonne. M Ohms est un marin encore plus accueillant et gentil
qu'on l'espérait. Il prend 2 passagers, on
se sacrifie Mapi et moi.
C'est parti, teuf teuf tranquille dans le port, à
la sortie il y a un peu de tramontane mais le clapot
ne rentre pas. La grotte est transversante mais on
ne peut y accéder que par le sud. On aborde,
il faut sauter sur le rocher, heureusement sec, escalader
un peu sur 20 m de long. La grotte est vaste. Sur la
paroi une peinture ancienne et une plaque 602. Ca devrait
être une joie immense mais on sait bien qu 'il
nous reste 216 bornes. C'est quand même une grande
satisfaction. Au retour on a le vent de face et on embarque
une ou deux vagues mais les appareils photo sont à
labri on a fermé les écoutilles
.
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Allez, un cadeau pour finir c'est le N° de tel de monsieur
Pierre Ohms : 04 68 88 44 91
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